Trois gouttes de sang
Quel mystère relie un traducteur Brésilien qui a fui son pays après la mort de toute sa famille, une fille du Roussillon prise en otage par des pirates Arabes, un livre mystérieux au pouvoir maléfique et une fillette des favelas qui convoque les rites sanglants de la macumba ? Une histoire aux multiples rebondissements dans laquelle se disputent magie et émotion, ponctuée par le triangle inquiétant de trois gouttes de sang…
Édouard avait connu à plusieurs reprises l’expérience de la visite d’un lieu pour la toute première fois en étant soudainement traversé par l’intime conviction d’avoir déjà été à cet endroit, même longtemps auparavant. De nombreuses personnes ont déjà vécu cette curieuse expérience, assez fugace. Mais combien plus troublant était ce livre où sa vie était écrite par avance et révélée en toute transparence…
Des gens ordinaires pas ordinaires
Émile, Vincent, Donatello, Tadzio, Alma, Johnny, Don César ou monsieur Lescot, voilà des personnages qui n'ont rien de héros et qui passent le plus souvent inaperçus. Jusqu'au jour où le destin les plonge dans une situation qui est tout sauf ordinaire, parfois même rocambolesque. . Leurs histoires sont drôles ou dramatiques ou émouvantes mais toujours surprenantes et l'auteur nous les raconte avec une verve tellement sympathique que l'on aimerait connaître ces "gens ordinaires pas ordinaires" !
Donatello venait de terminer son plat préféré lorsque son regard fut attiré par une tache rouge sur la nappe de coton jaune pâle. Une tache qui bougeait, qui se déformait. Bien vite, il réalisa qu'il s'agissait d'un reflet du soleil qui traversait son verre de Valpolicella et venait éclabousser la table. Il fronça les sourcils car la tache de lumière avait une forme bien particulière, la forme d'une tête.
L'enfance en bandoulière
Des personnages attachants ou détestables, naïfs ou roublards, des victimes, des prédateurs, des innocents, des inconscients. Certains se croisent et auraient pu se rencontrer. D’autres se rejoignent pour un bref instant ou de longs échanges puis se perdent de vue.
Des parcours d’enfance marqués par la spontanéité, l’exubérance, l’insouciance mais aussi l’incompréhension et le désordre des sentiments qui structurent ou fragilisent l’adulte en devenir.
« Aujourd’hui une certitude s’impose à elle, presque à son insu… En se séparant de cette superbe bâtisse, elle espère que sa mémoire refermera enfin les dossiers trop lourds qui lui pèsent à nouveau. Mais elle n’est pas dupe de cet espoir. Où qu’elle aille, quoi qu’elle fasse, elle sait qu’elle portera toujours son enfance en bandoulière. »
Avatars II
Gilles Gamet, héros d’Avatars, a été sauvé in extremis d’une mort certaine par l’auteur, sur la demande expresse des lecteurs. Ils ne voulaient pas voir mourir ce charmant garçon dont les meurtres étaient au fond une manie difficilement maîtrisable. Dans ces nouveaux avatars, entre îles Caïmans, Port-au-Prince, Paris et Venise, Gilles Gamet devient plus philosophe et romantique, même s’il ne peut se libérer tout à fait de cette manie qui le caractérise. Retrouvera-t-il la belle Chiara dont il est amoureux et lui pardonnera-t-elle d’avoir tenté de la noyer ?
Je tentais ma chance auprès de l’employée qui m’avait si aimablement reçu, expliquant que, la veille, j’avais par inadvertance oublié mon attaché-case dans le bureau du Président Golden. Pouvait-elle me laisser accéder quelques minutes pour que je récupère mon bien ? On me fit comprendre que pour une telle démarche il était nécessaire d’obtenir l’accord du Directeur Général. J’étais prié de l’attendre et je fus introduit dans une salle dont la moquette épaisse et les meubles design soulignaient l’opulence de l’établissement.
Te garder en vie
Te garder en vie est le récit d'un père qui s'est battu au-delà de l'imaginable pour sauver la vie de son fils de trois mois et demi. Condamné par un foie déficient, rapatrié en France malgré une administration rigide et restrictive, opéré au dessus de la Méditerranée par un incroyable médecin urgentiste, admis en toute urgence à l'hôpital Necker, et enfin, le 1ier janvier 2017, le professeur Chardot...
Jamil ferme les yeux et lâche les mots, ceux accumulés depuis ce 23 décembre 2016. Il raconte l’appel téléphonique de Tunisie, sa femme « Viens vite. Il va mourir ! Quelques heures, quelques jours… »
Tout simplement.